Un exemple concret des relations germano-canadiennes en construction : l’accord de coopération entre les départements d’architecture de l’Université allemande des sciences appliquées et des arts Hildesheim/Holzminden/Göttingen (HAWK) et le British Columbia Institute of Technology (BCIT) de Vancouver entre dans sa cinquième année. Dans ce cadre, les étudiants des deux universités peuvent passer un ou deux semestres en Allemagne ou au Canada, ainsi que participer à des concours et séminaires binationaux. Dans les jours suivants, trois étudiants de HAWK nous raconteront leurs expériences de l’autre côté de l’étang et nous montreront leurs photos sur notre page Instagram, @germanyincanada.

Collaboration germano-canadienne en architecture

Collaboration germano-canadienne en architecture

La coopération entre HAWK (University for Applied Sciences and Art Hildesheim / Holzminden / Göttingen / Göttingen) et le BCIT de Vancouver a été établie après que j’ai commencé à étudier là-bas, donc ce programme d’échange n’a pas influencé mon choix d’université. Mais c’était un argument en faveur de l’obtention de ma maîtrise parce que je pouvais passer un séjour à l’étranger au Canada.

Tout d’abord, au début, il m’a été difficile de me repérer et de comprendre comment les gens vivent dans ce nouvel endroit. Mais on s’y habitue assez rapidement. L’aspect le plus difficile pour moi était la mobilité. Les villes nord-américaines sont pour la plupart destinées aux propriétaires de voitures, à l’exception des centres-villes. Ce n’est pas du tout comparable aux villes européennes qui accueillent de nombreux étudiants et où il est beaucoup plus facile de se rendre n’importe où. Parfois, il a fallu beaucoup d’efforts pour se rendre à certains endroits parce que les distances sont si grandes. Mon colocataire m’a prêté son vélo, mais pratiquement personne ne fait de vélo ici, ce qui signifie que beaucoup de conducteurs n’ont pas beaucoup de sympathie pour les cyclistes. La barrière de la langue a également joué un rôle, surtout au début. Mais les professeurs et les camarades de classe ont été très compréhensifs et ont pris le temps de m’aider quand j’avais une question. De cette façon, on s’habitue assez rapidement.

C’est pourquoi je vous recommande vivement d’étudier à l’étranger. Il ne s’agit pas seulement de connaître des points de vue différents – il faut aussi apprendre à expliquer ses propres expériences et connaissances à d’autres personnes, la plupart du temps dans une langue étrangère. C’est pourquoi il est nécessaire de réfléchir et de comprendre ses propres études, ainsi que sa culture. Ce n’est qu’à ce moment-là, pendant mon séjour au Canada, que j’ai compris beaucoup de choses sur mes études et ma vie. Cela m’a aussi permis d’accroître mon estime de soi. Si vous décidez d’étudier à l’étranger dans le cadre d’un accord de coopération, il y a l’avantage supplémentaire que de nombreux processus administratifs sont normalisés et compatibles. Il est donc beaucoup plus facile de se consacrer à ses études et à ses expériences à l’étranger plutôt que de s’occuper de questions bureaucratiques. Je ne peux que recommander de profiter d’un accord de coopération. Mais s’il n’y a pas d’accords de coopération appropriés, cela ouvre aussi la possibilité d’entrer en contact avec des universités étrangères par vous-même, et qui sait, ce sera peut-être le début d’une nouvelle coopération dont pourront profiter les futures générations d’étudiants.

Mon séjour à l’étranger a également eu des avantages personnels : il m’a permis de vraiment saisir certaines connexions. Cela a évidemment eu une influence sur mon processus d’apprentissage : il m’a été plus facile de catégoriser les connaissances et de les relier à ce que j’avais déjà appris. Je pense aussi que je suis plus organisé maintenant. La demande constante de garder mes documents en ordre pour les voyages, les voyages et la vie quotidienne simple dans un pays étranger, mais aussi le programme de mon programme d’études, a laissé sa marque.

Un autre avantage est qu’un séjour à l’étranger peut également augmenter l’employabilité. Je pense que je suis beaucoup plus ouvert, confiant et organisé qu’avant. Bien sûr, les employeurs potentiels remarquent aussi ce genre de choses. A part cela, ma maîtrise de la langue anglaise s’est nettement améliorée, évidemment. J’ai trouvé un emploi immédiatement après l’obtention de mon diplôme, alors il y a ça.

Mon séjour au Canada a été une expérience formidable. D’un point de vue scientifique, j’ai certainement pu me familiariser avec différents points de vue. Mais je pense que mon séjour à l’étranger a provoqué les plus grands changements dans ma personnalité. J’ai commencé à réfléchir à beaucoup de choses que je tenais pour acquises et que je n’ai jamais ressenti le besoin de remettre en question, et j’ai développé de nouvelles opinions à leur sujet (par exemple en ce qui concerne les taxes et les assurances, mais aussi les caractéristiques que les villes devraient avoir à mon avis). Après tout, je suis tombé sur beaucoup de choses qui étaient nouvelles pour moi, ou des choses apparemment “normales” que je devais expliquer à mes nouveaux amis et camarades de classe. De cette façon, j’ai aussi beaucoup appris sur ma propre culture et mon pays d’origine, et j’ai développé un tout nouveau lien avec lui. L’amour de son pays natal et l’ouverture sur le monde ne sont plus contraires à mes yeux. J’ai appris qu’il est possible d’être patriote et d’approcher des gens d’autres cultures avec respect et curiosité. Mon séjour au Canada m’a donné la chance de sortir de ma zone de confort et de visiter des endroits inconnus. Si vous abordez les nouvelles expériences avec curiosité, vous pouvez apprendre beaucoup de choses.


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