Lors de cette compétition, inaugurée en 1997, ce ne sont pas les hommes qui chassent les médailles d’or, mais des robots. En même temps, ce ne sont non seulement des compétitions sportives, mais il y a aussi des compétitions dans les disciplines « sauvetage / services de secours » et « à la maison », dans lesquelles les robots doivent présenter une aide aux hommes.

Cette année, l’équipe « Berlin Eagles » a été très forte dans la compétition « Junior OnStage » et elle en a remporté le titre de champion du monde. Dans cette compétition entre élèves, il fallait construire et programmer des robots de manière qu’ils puissent présenter une mini-pièce de théâtre. Avant de cette présentation finale des robots, l’équipe doit passer une présentation technique devant le public ainsi qu’un entretien technique devant un jury pour démontrer ses connaissances.

Au robo-foot, à son tour, la Standard Platform League (SPL) est la plus connue et celle qui est mise en avant. Il s’agit d’une compétition entre équipes d’étudiants. Dans cette compétition, le focus reste sur la programmation des robots : Toutes les équipes ont les mêmes robots pour lesquelles elles doivent programmer un logiciel. Celui-ci permettra aux robots de jouer au foot de manière autonome, c’est-à-dire sans que les hommes interviennent. Programmer les robots devient de plus en plus compliqué chaque année, par exemple à cause des changements du terrain (qui le rendent plus semblable aux vrais terrains de foot).

C’est aussi le format de la compétition qui n’est pas tout à fait le même qu’au foot. Avant de passer aux tours éliminatoires, il n’y pas une mais plusieurs phases en groupes pour garantir un minimum de matchs à tous les participants. C’est ainsi qu’ils peuvent analyser les forces et faiblesses de leur logiciel et commencer à éliminer les petits défauts entre deux matchs.

Cette année, six équipes allemandes sont venues à Montréal, dont deux ont remporté les titres du champion et vice-champion du monde, soient HTKW Leipzig et B-Human (Bremen). De plus, il y avait, pour la première fois, une équipe canadienne participant au RoboCup, l’équipe de l’École de Technologie Supérieur à Montréal.

Mise à part la rencontre sportive, le RoboCup offre aussi une plateforme importante de rencontre et d’échange scientifique, car la compétition est ancrée dans un projet international et interdisciplinaire dans le secteur de l’IA et des robotiques. Pour encourager l’échange et pour faire avancer l’acquise de connaissances, les équipes sont demandées de publier les programmes qu’elles avaient écrits, une fois le RoboCup terminé.

Les équipes allemandes et canadienne ont annoncées de participer aussi au RoboCup 2019 à Sydney. SiAllemand leur souhait bonne chance!

Mise à part la rencontre sportive, le RoboCup offre aussi une plateforme importante de rencontre et d’échange scientifique, car la compétition est ancrée dans un projet international et interdisciplinaire dans le secteur de l’IA et des robotiques.

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